mardi 25 décembre 2007

Road-trip en Tasmanie - Part 3 - Freycinet Peninsula, Port Arthur, Hartz Mountains National Park

N'arrivant pas à joindre Paul et Valentin que nous devions retrouver au Freycinet National Park sur la côte est (la couverture réseau de notre opérateur se limite aux 4 plus grandes villes de Tasmanie, soit 5% de l'île environ), nous y allons quand même, et avec un peu de chance on les croisera. Arrivés sur le parking, nous croisons Valentin qui nous fait des grands signes. Bon la Tasmanie n'est pas si grande que ça, mais c'est une sacré chance quand même. Il n'est pas loin de midi, les 2 compères, en Tasmanie pour une bonne semaine, on déjà fait un circuit de 3h (indiqué 5h, vous avez compris la logique maintenant) passant par Hazards Beach et Wineglass Bay. Nous déjeûnons tous les 4 (3 tranches de pain de mie, 2 tranches de fromage-plastique à croque-monsieur, un paquet de chips, une pomme, la ration habituelle). Paul et Valentin nous conseillent la visite de Port Arthur, LE site historique australien. Nous leur souhaitons bonne route et entamons la rando à travers les Hazards, formations rocheuses de 300m de haut donnant à pic sur la mer et de très belles plages de sable blanc et eau turquoise. Nous croisons beaucoup de wallabies, certains avec des jeunes dans leurs poches, et un serpent noir d'un mètre de long qui, nous l'apprendrons plus tard, est un tiger snake, une des 3 espèces de serpents présents en Tasmanie (tous venimeux).

La route en direction de Freycinet

Hazards Beach


Reposant, non ?

Wineglass Bay

Maman wallaby et son petit

La vue sur Wineglass Bay et les Hazards


Votre narrateur, happé par la roche

Un autre wallaby pas farouche sur le parking du parc

La vue depuis le cap Tourville

En fin d'après-midi nous prenons la direction de Port Arthur vers la Tasman Peninsula au sud. Au passage, sur les conseils de Valentin, nous remplissons le réservoir et le jerrycan d'essence à bloc dans une station paumée. Facture : 114 dollars pour 90 litres, on va tenir un moment avec ça. En passant à Sorell, nous ne sommes pas trop loin d'Hobart, nous avons enfin du réseau, on en profite pour confirmer notre venue dans une ferme non loin de Cygnet pour le rammassage des framboises à Jayne, notre contact pour les jobs dans le sud de la Tasmanie. Maxime roule précautionneusement en raison des nombreux animaux (wombats, wallabies, echidnas) qui traversent la route un peu au hasard une fois la nuit tombée. Nous trouvons un coin assez isolé pour passer la nuit, non loin de Pirats Bay, et Maxime enlise la voiture sur la plage. Aidés de 2 pêcheurs du coin, il nous faudra 1h pour dégager la voiture. C'était l'étape du Dakar en direct de Tasmanie, la Falcon est un véritable bac à sable, il y en a jusque dans les vitres qui crissent quand on les ouvrent.

Le lendemain 23 novembre, direction Port Arthur, un pénitencier anglais établi dans les années 1830 qui connu une forte activité au siècle dernier, avant de finir en fumée à la suite d'un feu de bush, assez fréquents ici. L'entrée est à 25 dollars, il va donc falloir ruser pour passer. Le nez plongé dans un prospectus, nous marchons droit vers le site sans passer le portillon et rentrons prestement dans le musée sombre et rempli de monde... et voilà 25 dollars d'économisés !

Une vue d'ensemble du site de Port Arthur

Il restait quelques bagnards...

A l'intérieur du pénitencier

La tour de garde

L'église

Après un lunch sur le parking, direction Hobart à 130 km à l'ouest. A l'approche de la baie, nous traversons la Derwent River sur un pont immense. Nous garons la voiture à l'université (2 dollars la journée de stationnement contre 2 dollars de l'heure en centre-ville). Nous nous baladons au hasard dans les rues, puis reprenons la voiture en soirée pour passer la nuit. Hobart étant une ville très étendue (280 000 personnes qui majoritairement ont un pavillon avec jardin), nous devons rouler une trentaine de kilomètres avant de s'arrêter pour la nuit non loin de Kingston, en bordure d'une route surplombant la mer.

Le lendemain, c'est journée administrative à Hobart. Upload de blog, tentative d'obtention du Tax File Number qui doit permetter de finaliser notre working visa... Nous passons également au Salamenca market, très fréquenté. Le temps est agréable, les rues sont fleuries, il fait bon vivre à Hobart. En fin d'après-midi, nous reprenons la voiture et roulons jusqu'à Cygnet au sud, en passant par Cradoc, où nous repérons l'hôtel de bagpackers où nous comptons passer les 3 prochaines semaines pour bosser. nous prenons une douche gratuite dans un camping de Cygnet et nous nous installons pour la nuit en haut d'une colline dans la forêt.

Maxime est fan d'ananas (véridique !)

Au réveil, nous allons nous renseigner à l'hôtel de bagpackers tenu par Jayne. Le prix de l'accomodation est élevé (105 dollars par semaine pour un emplacement de camping et douches limitées...), le job est incertain puisque nous n'avons pas encore notre Tax File Number, bref, nous prenons la décision de voyager ces 3 prochaines semaines plutôt que de bosser, avec pour ligne de conduite de ne pas trop dépenser... nous nous mettons donc en route vers le sud vers Huonville, Geeveston, et nous atterissons dans le Hartz Moutains National Park, où de nombreux sentiers de rando sont proposés. Nous sommes en altitude (800m), il fait plus frais, et on se perd un peu dans les chemins de terre et de pierres, et dénichons un emplacement pique-nique 4 étoiles : BBQ, cheminée, toilettes, eau de lac filtrée, tables...

Après une nuit plutôt fraîche dans les montagnes, nous nous engageons sur les sentiers de rando vers 8h du matin, bien sûr il n'y a personne (mais ce n'est plus un scoop maintenant ^^). Du haut du Hartz Peak à 1255m, la vue s'étend jusqu'à la Huon River (du nom d'Huon de Kermadec, un des nombreux explorateurs français du XVIIIeme siècle , qui a également laissé son nom à une espèce d'arbre, le pin Huon, très utilisé dans l'industrie et l'artisanat local). Les montagnes sont en dolerite, une roche très particulière, et le site de ce parc national est essentiellement composé d'anciens glaciers, dont les lacs sont les vestiges.

La forêt a brûlé en 2002, mais le point de vue vaut le coup quand même

Le lac Esperance, dans la montée vers le Hartz Peak


Le sommet du Hartz Peak

Maxime, prêt pour le grand saut

Le Hartz Peak à l'arrière plan à gauche, un fois redescendus

Le lac Osborne



Juste avant de repartir, les poignées de la caisse de vivres restent dans les mains de Maxime, nous retournons donc à Huonville acheter 4 caisses plus petites, plus solides, et plus faciles à manipuler, ainsi que 26 boîtes de conserves à 65 centimes l'unité en prévision des randonnées de plusieurs jours que nous allons probablement faire.

Voici donc le parcours de cette part 3 du road-trip :

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